Les différentes sortes de
pédagogie
La
pédagogie, à
la fois action et réflexion, serait donc
positionnée entre
l’acte d’éduquer et les recherches objectives qui s’y
développent. Hebrard
(nd) la défini comme « une mise en oeuvre
pratique des
résultats des travaux de la didactique (nécessairement
théoriques)… il la
considérer aussi comme … une activité réflexive
pouvant être
qualifiée de scientifique lorsqu’elle étudie les
phénomènes non
étudiés par la didactique ». Ainsi lorsqu’on étudie
tous les phénomènes
de présentation des tâches aux élèves, les
phénomènes de
relation interindividuelle ou lorsqu’on s’interroge sur
les attitudes singulières que font naître les pratiques,
nous avons
Notion de pédagogie
C’est dans et par la
recherche que le métier de maître cesse
d’être un simple
métier et dépasse le niveau d’une vocation affective
pour acquérir la
dignité de toute profession relevant à la fois de l’art et
de la science, car
les sciences de l’enfant et de sa formation
constituent plus que jamais des domaines inépuisables"
(Piaget ,1969).
Pédagogie traditionnelle
Souvent mise en cause
par les défenseurs de la pédagogie
nouvelle « Nous n’avons pas caché notre antipathie à l’égard
des
méthodes dogmatiques,
à cause du verbalisme où elles se complaisent,
de la passivité à
laquelle elles condamnent les élèves et de la
soumission morale
qu’elles leur imposent » soulignent les auteurs du
guide pédagogique (p.9).
La référence au modèle
Mettre l’élève dans
une situation qui répond à ses
préoccupations.
Snyders (1975) souligne que « le fondement de
l’éducation
traditionnelle est l’ambition de conduire l’élève jusqu’au
contact avec les très
grandes réalisations de l’humanité » (p.15).
Eduquer, c’est donc choisir et proposer des modèles qui
permettront à
l’élève de « s’élever
». Craignant que l’expérience directe ne réduise
l’activité de
l’enfant à de basses difficultés, Château (1968) prône
l’oeuvre littéraire.
Le guidage
Cette position au
modèle ne peut se faire, selon les pédagogues
‘ traditionnels’,
sans l’intervention du maître. Snyders (1975) affirme
que « entre l’enfant
et les oeuvres… la distance est si grande qu’un
médiateur se révèle indispensable »
Le morcellement de
l’activité
Dans l’apprentissage,
la matière est simplifiée, ordonnée,
graduée dans la
difficulté en un enchaînement conçu par le maître.
Gabaude (1972)
considère que « le déroulement du processus
didactique se fonde,
prioritairement, sur une analyse de l’objet à
transmettre ...
diviser la difficulté, c'est-à-dire l’objet a transmettre, et
partir du simple et
facile pour aller progressivement jusqu’au plus
complexe »
La
transmission des connaissances à sens unique avec pouvoir
total de l’enseignant
Le maître détient le
savoir, l’enfant le reçoit dans un rapport
unilatéral. Ainsi que
continue à défendre Gabaude (1972), « le
rapport pédagogique
s’établit sur la base d’une relation
interpersonnelle à
sens unique ; allant du professeur vers l’élève, à
l’occasion de la transmission d’un objet (notion ou valeur)
»
La mémorisation
Dans ce type de
pédagogie, la mémoire de l’élève est sollicitée
par l’enseignant, qui
lui demande de respecter une assimilation du
message reçu.
Pédagogie nouvelle
L’intérêt et le besoin de l’élève
L’enfant comme un être spécifique
La liberté, l’initiative,
l’activité et le travail en groupe
La globalisation
Le foisonnement de recherches, d’écrits, d’analyses sur la
pédagogie témoigne de la préoccupation de l’homme universel sur
le
sujet. Qu’il en soit ainsi n’a rien d’extraordinaire si l’on
considère
que l’éducation est le processus fondamental par lequel l’être
humain
crée, développe, maintient et pérennises ses valeurs