الاثنين، 27 يونيو 2016

Des robots dans l’enseignement préscolaire à Singapour

Comment Singapour projette de renforcer les compétences technologiques des jeunes enfants ? Comment la Cité Etat projette d’intégrer des robots dans l’enseignement préscolaire dans toutes les écoles maternelles du pays ? Plongée au cœur du projet « Playmaker », ou comment favoriser l’apprentissage actif des technologies de notre siècle.  
« Cornet de Glace ! ». A l’évocation de ce nom et au vu de la photo brandie par une jeune maîtresse, un groupe d’enfant, à peine âgés de 6 ans, se retrouve en pleine exaltation. Calmement, elle dépose l’image et ramasse le robot abeille posé devant elle. Celui-ci dispose de cinq boutons sur le dessus : « vers l’avant », « à droite », « à gauche », « en arrière » et « marche ». La jeune enseignante presse quelques-uns d’entre eux, pose l’abeille et appuie sur le bouton « marche ».  Le robot se faufile à travers un tapis décoré d’images, tourne à gauche et s’arrête sur le cornet de glace. Tous les enfants applaudissent.
Ce petit exercice, proposé aux élèves de maternelle, permet d’enseigner le vocabulaire de base, la logique, le séquençage et la navigation. Le robot abeille est l’un des quatre jouets technologiques mis à l’essai par l’éducation nationale avec des enfants de niveau préscolaire à Singapour. Il fait partie d’un vaste programme, intitulé « Playmaker » (maître du jeu) qui utilise les nouvelles technologies pour apprendre aux futurs générations les compétences qui leurs seront utiles tout au long de leur vie.

Les Abeilles animées  
Le programme « Playmaker» a été lancé en septembre 2015 et a commencé par une phase expérimentale mené e dans une école maternelle par Temasek Polytechnic. Dix jouets High Tech ont été sélectionnés après une recherche au niveau international et une équipe de fonctionnaire en a retenu quatre pour intégré le programme. 
« Combien de personnes peuvent affirmer que leur travail consiste à tester des jouets ? » se demande Adrian Lim, directeur de l’éducation à IDA. Son équipe a ainsi supervisé tout le projet : de la recherche des derniers outils technologiques, aux essais à Temasek, jusqu’au choix de la liste restreinte des robots qui seront testés dans une école maternelle. 
« Aucun des jouets choisis ne nécessite d’écran d’ordinateur », souligne Lim. En effet, les dernières recherches montrent que les enfants ne devraient passer que 2 heures par jour devant un écran, y compris à la maison. Lim explique :
Pour le niveau préscolaire, nous voulions encourager l’interaction sociale et renforcer les compétences de communication, le faire passivement devant un écran, n’était pas la meilleure idée. 
Actuellement, les robots sont testés par l’école maternelle de Yuhua PCF, dans le quartier de Jurong, réputé pour ses faibles coûts de scolarité, et qui a été préférée par IDA aux écoles aux frais de scolarité plus élevés. L’an prochain, un programme d’un budget de 1,5 M de $ permettra d’équiper 160 autres écoles maternelles du pays. 
Lors de la phase de test, l’équipe du projet a veillé à ce que les enseignants puissent intégrer les jouets dans leur programme d’enseignement en combinant l’utilisation de robots complexes et d’outils pédagogiques plus simples, tout en encourageant les élèves à développer une nouvelle gamme de compétences.  
Rencontre avec les robots  
Pour préparer les enfants aux futures activités technologiques, l’école a utilisé un outil des plus simples et des plus familiers : le livre. Les enseignants ont lu de nombreuses histoires à propos de la technologie, y compris un des succès populaires en Asie : « l’enfant robot ». « A la lecture du livre, les enfants étaient déjà excité à l’évocation du robot » dit Lim. «  Les leçons doivent représenter un moment spécial pour eux, plutôt qu’une simple activité dans leur journée ».

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