Douze élèves par classe en CP et en CE1 dans les zones
d’éducation prioritaires : cette promesse du candidat Macron va voir ses
premières applications dès la rentrée. Une mesure à l’efficacité discutable.
Lundi 4 septembre, la grande mécanique de la rentrée
scolaire se mettra en branle. Pour l’éducation nationale, ce rituel immuable
n’en reste pas moins un défi : parvenir, chaque année, à répartir
12 millions d’élèves par établissement, par niveau, par classe, par
professeur. Dans la mesure du possible, l’institution veillera à ne pas
dépasser un certain seuil d’élèves par classe, car il est communément admis
qu’un effectif moindre, c’est davantage de temps et d’attention
pour chaque élève. C’est aussi plus d’interactions avec le maître, moins
de problèmes de discipline…
Attente sociétale
La taille des classes est une préoccupation majeure
des parents. C’est aussi une revendication permanente des professeurs :
ils sont 64 % à considérer que « de bonnes conditions de travail, c’est
prioritairement moins d’élèves par classe », selon
un sondage IFOP pour le Syndicat des enseignants de l’UNSA, paru en mars.
En cette rentrée, la mesure se met
en place dans près de 2 500 classes de CP en éducation prioritaire. Elle
doit concerner, à terme, les 12 000 classes de CP et CE1 de ces zones
Nul doute, alors, que la promesse des « 12 élèves par classe » du
candidat Emmanuel Macron à l’élection présidentielle peut, sur le papier,
paraître séduisante. Elle rencontre une attente sociétale à l’égard de
l’école : que chaque enfant soit pris en compte dans son individualité,
qu’il soit traité comme un cas unique. En cette rentrée, la mesure se met en
place dans près de 2 500 classes de CP en éducation prioritaire. Elle
doit concerner, à terme, les 12 000 classes de CP et CE1 de ces
zones.
Objectif : donner aux élèves, dès le départ, les
conditions d’une scolarité réussie. Prévenir les lacunes plutôt que les
guérir. « Cette
mesure est le début d’une réforme qui vise les 100 % de réussite à l’issue
du CP », martèle le ministre de l’éducation,
Jean-Michel Blanquer. Celui qui a placé son mandat sous le signe du « pragmatisme »...
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