La fin programmée de l’éducation prioritaire en lycée ne contribuera certainement pas à remonter le niveau de la France, s’inquiète un groupe d’enseignant et d’anciens élèves.
La formule de Manuel Valls avait choqué, et pourtant, elle recouvre une réalité quotidienne. C’est un fait : il existe en France un « apartheid territorial, social, ethnique ». Cet apartheid est également présent dans l’École, comme l’ont montré les travaux du sociologue Georges Felouzis, mais c’est aussi à l’école que se trouvent les solutions à cette ségrégation.
Alors que François Hollande avait fait de l’éducation sa priorité, le ministère de l’éducation nationale a organisé la fin programmée (quoique discrète) de l’éducation prioritaire en lycée. De nombreux syndicats ont sonné l’alarme, comme le SNES, le SNFOLC, le SNETAA-FO, la CGT Educ’action, SUD éducation, etc. Les professeurs ont demandé à être reçus par la ministre de l’éducation nationale. Des députés de droite (Alain Marleix) comme de gauche (Marie-George Buffet) ont joint leur voix à celle des enseignants et des parents d’élèves. En vain.
Moyens gelés
Dans la commune de Dreux, par exemple, la ZEP est en train de disparaître pour ces trois lycées qui y sont implantés, Branly, Courtois et Viollette. Ils sont situés à proximité immédiate de quartiers classés prioritaires dans le cadre de la politique de la ville. Selon l’INSEE, le taux de chômage et le taux de pauvreté y sont environ deux fois plus élevés que la moyenne nationale. Partant, la ville porte en elle les stigmates de la misère : des difficultés d’ordre...
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