à
l'université d'Arizona, les auteurs de cet article
sont partis du constat, posé
par plusieurs
travaux antérieurs, disant que, dans des
fourmilières étudiées,
environ la moitié des
individus semblaient inactifs. Ils ont donc voulu
vérifier si c'était bien le cas et tester plusieurs
hypothèses pouvant
expliquer cette "oisiveté"
comme par exemple un besoin de repos imposé
par
l'horloge interne ou un excès de travail. Pour ce
faire, ces chercheurs
sont allés sur le terrain, près
de Tucson (Arizona), collecter cinq petites
colonies de Temnothorax rugatulus, une fourmi
nord-américaine, et les ont installées dans des
nids artificiels imitant les
fissures de rochers que
cette espèce affectionne comme habitat. Mais au
lieu
d'être complètement entourés de roche, les
insectes vivaient sous une plaque de
verre, afin que
l'on puisse les observer. Les fourmis avaient
à leur
disposition eau, nourriture mais aussi ces
grains de sable qu'elles utilisent
pour
construire des murs dans leurs colonies.