الجمعة، 20 مايو 2011

Composition trimestrielle n° 01


Tlemcen année 2010-2011                                                                                         Classe : 3 L.E
                                 
Composition trimestrielle n° 01
Texte
Le jeune Algérien des années 1940 n’avait ni passé ni avenir. Il survivait d’une façon misérable dans les campagnes, dont les terres, les meilleures avaient été prises par la colonisation. Les jeunes de ma génération cherchaient avidement à comprendre la société et ses problèmes. Ils se posaient des questions : pourquoi la colonisation ? Pourquoi l’humiliation et la misère ? Pourquoi y a-t-il des riches et des pauvres ? Comment faire pour être libres et vivre mieux ?
Les pays arabes ne nous offraient aucun modèle positif. C’était partout des monarchies et des féodalités, le luxe insolent d’une minorité et l’arbitraire à l’égard des peuples. Ce n’était pas du tout ce dont nous rêvions dans le petit groupe de jeunes nationalistes dont je faisais partie. Personnellement j’ai eu la chance au collège, vers l’âge de 15 ans, de trouver des livres qui parlaient de révolution et de socialisme. J’ai passé des nuits entières à les lire et à les relire. Brusquement, je comprenais que la colonisation n’était pas une fatalité, mais le résultat d’un système d’exploitation de l’homme par l’homme, qu’on pouvait donc combattre.
Le colonialisme, ce n’est pas une question de morale ou de région ni une histoire anecdotique de coup d’éventail, mais un instrument de pillage des ressources d’un pays par les sociétés capitalistes d’un autre pays. C’est un problème de conquête du marché national pour y vendre les produits industriels fabriqués à l’étranger, pour tirer le maximum de profits de la terre et des hommes.
 L’indépendance politique, c’est-à-dire le remplacement des dirigeants français par des algériens, ne pouvait avoir son véritable sens que par des transformations de la société et du système dirigeant lui-même. C’est pourquoi l’idéal proposé dans mes lectures, celui d’une société juste et solidaire, fondée sur la propriété collective des moyens de production, m’a séduit. J’en ai parlé à mes amis. Certains d’entre eux éprouvaient la même inquiétude à l’idée d’une indépendance qui aboutirait au pouvoir d’un monarque, d’une bourgeoisie ou d’une bureaucratie d’état. Nous rêvions d’une indépendance qui libérerait réellement la population, qui donnerait les terres aux paysans et une vie meilleure aux ouvriers. Nous rêvions confusément à un système social démocratique et juste, au service des plus démunis et des plus malheureux. C’est alors que nous avons décidé de créer la première cellule de la jeunesse communiste dans notre quartier. C’était en 1944. De nombreux jeunes algériens y ont adhéré. Il y avait parmi eux deux jeunes européens. L’un s’appelait Henri Maillot et l’autre Fernand Yveton.
Les deux rives de la Méditerranée
La période coloniale de l’Algérie-Dimanche 30 avril 2006.
Anecdotique : insignifiante
Monarchie : royaume
Démunis : pauvres









Questions :
I Compréhension écrite  ( 12 pts )
1-Comment l’auteur voit-il la présence de la France en Algérie ?  ( 1 pt )
2-Classez les expressions  suivantes dans le tableau convenablement.  ( 2 pts )
Une vie meilleure aux ouvriers / le luxe  insolent d’une minorité / une société juste et solidaire / ni passé ni avenir /  profits de la terre et des hommes / trouver des livres qui parlaient de révolution / l’humiliation et la misère / une indépendance qui aboutirait au pouvoir.

La dominance
La liberté







3-« le colonialisme instrument de pillage de ressources »   ( 1 pt )
-          L’expression soulignée veut dire : a) le colonialisme développe les ressources économiques.
                                                                           b) vole les ressources du pays colonisé.
                                                                           c) achète équitablement les ressources.
Recopiez la bonne réponse.
4-Selon l’auteur « le coup de l’éventail »n’est pas la véritable cause du colonialisme français en Algérie. Quelles sont les deux réelles causes citées par l’auteur ?   ( 2 pts )
5- Transformez la phrase verbale en phrase nominale et la phrase nominale en phrase verbale :
a)      « le remplacement des dirigeants français per des algériens »
b)      «  nous rêvions dans le petit groupe de jeunes nationalistes »  ( 1 pt )
6- A quoi renvoient les pronoms soulignés dans la phrase suivante :       ( 1 pt )
« c’était en 1944. De nombreux jeunes algériens y ont adhéré. Il y avait parmi eux deux jeunes européens » 
7- En quoi consistait l’indépendance véritable dont rêvait l’auteur ?  ( 1,5 pts ) 
8- Quelle est la visée communicative du texte ?      ( 1,5 pts )
9- Donnez un titre qui représente fidèlement le contenu du texte.  ( 1 pt )
II Expression écrite    ( 08 pts )
Sujet I : Faites le compte rendu objectif du texte.
Sujet II : Rédigez un texte historique sur un évènement de votre choix ( 1er Novembre 1954 – 8 Mai 1945 – la bataille d’Alger 1957…etc)



Bon courage






Correction de la composition trimestrielle n°01
Compréhension écrite
1/ L’auteur pense que le colonialisme français ne fait que profiter des Algériens et de leurs richesses, en leurs faisant vivre une vie misérable et pleine de souffrance.
2/
La dominance
La liberté
*Le luxe insolent d’une minorité
*Ni passé ni avenir
*Profits de la terre et des hommes
*L’humiliation et la misère

*Une vie meilleure aux ouvriers
*Une société juste et solidaire
*Trouver des livres qui parlaient de révolution
*Une indépendance qui aboutirait au pouvoir

Une indépendance qui …peut être accepter dans la dominance car tout dépend du « pouvoir » lui même

3/Le pillage des ressources = le vol des ressources du pays colonisé.
4/Les deux réelles causes citées par l’auteur sont :
·         C’est un instrument de pillage de ressources du pays colonisé.
·         Un problème de conquête de marché national pour tirer le maximum de profits.
5/La transformation :  
       -      Phrase nominale : le remplacement des dirigeants français par des Algériens.
*Les dirigeants Algériens ont remplacé les dirigeants français.
Ou bien : On a remplacé les dirigeants français par des Algériens.
Ou bien : Les dirigeants français ont été remplacés par des Algériens.
-          Phrase verbale : Nous rêvions dans le petit groupe des jeunes nationalistes.
Les rêves des jeunes nationalistes.
6/ « y » remplace la cellule de  la jeunesse communiste.
    «  eux » remplace de nombreux jeunes Algériens.
7/ L’auteur rêvait  d’une indépendance qui transformait la société et le système des dirigeants, une société juste solidaire et démocratique.
8/La visée communicative du texte c’est raconter pour informer : l’auteur apporte son témoignage pour faire connaitre aux lecteurs (notamment les jeunes d’aujourd’hui la mentalité et les pensées des jeunes nationalistes des années 1940.
9/Le titre du texte :
-           la vie des jeunes Algériens durant les années 40.
-          Le véritable sens de la colonisation et de l’indépendance.
Ou tout autre titre en relation avec le thème.
Expression  écrite
  Sujet1 – Compte rendu objectif du texte  (modèle)
Dans ce texte le narrateur est témoin : il nous raconte les souffrances et les rêves des jeunes 1940.
Au début, il met l’accent sur la misérable vie que faisait subir le colonisateur français à ces jeunes dont il faisait parti.
En effet il dit qu’ils n’avaient ni passé ni avenir et qu’ils croyaient que le colonialisme était une fatalité mais il ajoute que grâce au livre qu’il a pu lire, il a compris que le colonialisme est un instrument de pillage des ressources du pays et une conquête du marché national.
Donc, ils pouvaient le combattre.
Ensuite il nous expose sa conception de la liberté qui n’est possible que la transformation de la société et le système dirigeant lui-même. Et à ce moment là lui et ses camarades ont commencé à rêver d’une indépendance qui libèrerait réellement le peuple et lui donnerait tout ces droits.
Enfin il nous informe qu’au 1944 lui et ses amis ont adhéré à un parti communiste et qu’il y avait même des européens avec eux.   
Sujet2
Organisation du texte         2,5 pts
Pertinence des idées              3 pts
Reformulation  des idées   2,5 pts

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الخميس، 19 مايو 2011

Durée de vie d’un logiciel



Durée de vie d’un logiciel

Le but de cette fiche est de proposer une modélisation de la durée de vie d’un logiciel. Nous considérerons d’abord le cas le plus simple, puis nous introduirons des hypothèses relatives à la modularité du logiciel, ainsi qu’à l’évolution tendancielle du coût du développement.
La modélisation suppose que l’on simplifie la description pour ne retenir que quelques hypothèses essentielles. Il ne serait donc pas recommandé d’utiliser tels quels les résultats quantitatifs du modèle. Ils sont moins intéressants par eux-mêmes que par les indications qualitatives qu’ils fournissent.
Notons n la taille d’un logiciel, qu’elle soit mesurée par le nombre de lignes de code ou de points de fonction ou par toute autre unité : ces diverses mesures de la taille sont toutes approximativement proportionnelles.
La complexité du logiciel est f(n), fonction croissante de la taille du logiciel (nous n'avons pas besoin pour notre raisonnement de spécifier davantage cette fonction).
Notons n0 la taille initiale du logiciel. Nous supposons son coût initial C0 de production proportionnel à sa complexité :
C0 = kf(n0
Une fois le logiciel en service, des travaux de maintenance seront ultérieurement nécessaires pour l’adapter aux modifications de l’environnement technique (architecture de la plate-forme, nouvelles versions des systèmes d’exploitation, etc. : nous ne parlons pas ici de la " maintenance évolutive ", qui consiste à introduire de nouvelles fonctionnalités et doit donc être considérée comme un nouveau développement).
Les travaux de maintenance conduisent à écrire de nouvelles lignes de code qui s’ajoutent aux lignes initiales. La taille du logiciel croît donc au fur et à mesure de son vieillissement, ainsi que sa complexité. Supposons que le coût annuel de la maintenance soit celui de la croissance de la complexité du logiciel :
mt = kDf(nt)
Supposons que ce coût soit égal au coût cumulé du logiciel (y compris les coûts de maintenance antérieurs), multiplié par un coefficient p. On a alors à l'année t :
mt = pkf(nt
Il en résulte que :
Df(nt)/f(nt) = p, d'où :
f(nt) = f(n0)ept
le coût annuel de la maintenance est donc :
mt = pC0ept
La série des coûts annuels est la suivante, si l’on suppose le coût de production initial C0 dépensé pendant la première année :
Graphique 1
Le coût de maintenance augmente exponentiellement avec le temps. Il sera donc préférable, au bout d’un délai, de refaire le logiciel à neuf : ce délai sera appelé " durée de vie du logiciel ". Le but du calcul ci-dessous est d'évaluer la durée de vie optimale du logiciel.
Supposons que l’entreprise retienne le taux d’actualisation r, et que la durée de vie du logiciel soit d. A la fin de la durée de vie, le logiciel est entièrement refait pour le même coût C0, et le cycle reprend.
Le coût actualisé du logiciel sur un cycle de vie est :
A = C0 (1 + pò0->d e(p – r) tdt)
Soit, si p # r,
A = C0 [1 + p(e(p – r) d - 1)/(p – r)]
L’annuité équivalente à cette dépense est par ailleurs a tel que :
A = aò0->d e – r tdt = (1 – e–rd)/r
D’où :
a = rC0 [1 + p(e(p – r) d - 1)/(p – r)]/(1 – e–rd)
La durée de vie qui minimise a est d* tel que :
p(r – p)e(p + r)d* = r2erd* - p2epd*
Il n’est pas possible de trouver la solution analytique de cette équation ; on peut cependant la trouver par un calcul numérique. Supposons que p = 15 % et r = 9 % (valeurs classiques), on trouve :
d* = 7,2 ans
l'annuité équivalente correspondante est a*, minimum de a :
a* = 0,44C0
Le graphique ci-dessous indique la valeur de a pour différentes durées de vie du logiciel. 
Graphique 2
Le tableau ci-dessous donne les valeurs de la durée de vie d* pour divers taux d’actualisation r et taux de maintenance p :
Tableau 1
Le logiciel sera refait à neuf toutes les d* années ; la chronique des dépenses annuelles aura donc non l’allure indiquée par le graphique 1, mais l’allure suivante :
Graphique 3
On observe que le coût de maintenance est, à la fin de la durée de vie, égal à 0,37C0 : ceci (conjugué au fait que nous avons choisi pour p et r des valeurs "réalistes") explique une " règle de pouce " d’usage courant : " il faut refaire le logiciel lorsque le coût de maintenance atteint le tiers du coût de réfection ".
Modularité du logiciel
Supposons que nous retenions pour mesurer la complexité la fonction f(n) = n2, qui est approximativement proportionnelle à n(n - 1)/2, nombre de couples d'instructions du logiciel, on trouve :
f(q) + qf(n/q) = q2 + n2/q » n2/q
La complexité d’un logiciel modulaire est donc égale à la complexité d’un logiciel non modulaire de taille équivalente, divisée par le nombre de modules.
Le coût de production d’un logiciel modulaire est toutefois analogue à celui d’un logiciel non modulaire (donc proportionnel à n2), car la conception des modules suppose l’examen des n éléments du programme. Par contre le coût de maintenance bénéficiera, lui, des économies permises par la modularité.
Il en résulte que la durée de vie d’un logiciel modulaire est égale à celle d’un logiciel non modulaire de même coût de production, mais dont le coût de maintenance, mesuré par le coefficient p dans (10), serait divisé par q. La durée de vie du logiciel modulaire est alors d* tel que :
(p/q)(r – p/q)e(p/q + r)d* = r2erd* - (p/q)2e(p/q)d*.
Supposons que p = 15 %, r = 9 % et q = 10 ; on trouve alors :
d* = 131ans, a* = 0,1C0
Ce qui signifie que la durée de vie du logiciel est pratiquement infinie. Dans le monde réel, la durée de vie d’un logiciel n’est bien sûr jamais infinie parce que les exigences du métier qu’il doit satisfaire évoluent ; l’obsolescence n’est plus alors d’origine technique, mais d’origine fonctionnelle, et elle relève d’un autre type d’analyse.
Un degré supérieur de la modularité est atteint par les logiciels orientés objet, qui poussent cette économie au maximum.
Diminution tendancielle du coût de réfection
Revenons au cas d’un logiciel non modulaire, et supposons que le coût de réfection diminue dans le temps au rythme s, en raison par exemple des progrès des langages de programmation.
Au cycle de vie de rang c du logiciel, on peut associer un coût Ac :
Ac = Ae-scd
Où d est la durée de vie, et où cd représente donc le nombre d’années écoulées avant le cycle de rang c.
Le coût actualisé de la succession des cycles est :
C = Sc=0->¥ e–rcdAc = AS c=0->¥ e–(r+s)cd = A/(1 - e–(r+s)d)
L’annuité équivalente à cette dépense est a tel que :
C = a/r
D’où :
a = r C0 [1 + p(e(p – r) d - 1)/(p – r)]/(1 - e– (r + s)d)
Si l’on suppose que p = 15 %, r = 9 % et s = 10 %, on trouve :
d* = 5,4 ans, a* = 0,27C0
La baisse du coût de réfection a donc pour effet de diminuer la durée de vie du logiciel. La chronique des dépenses annuelles a l’allure suivante (comparer avec le graphique 3) :
Graphique 4
Conclusion
Lorsque l’on considère l’économie d’un système d’information, il est important de tenir compte de la durée de vie des logiciels : elle a une incidence sur leur coût si on considère non seulement leur coût de réalisation, mais aussi leur coût de maintenance (un calcul complet doit aussi prendre en compte leur coût d’exploitation, mais ce n’était pas notre objet ici car toutes choses égales d’ailleurs le coût d’exploitation n’a pas d’incidence sur la durée de vie). Ce qui compte du point de vue économique en effet, c’est plus l’annuité équivalente que le coût de production ; on notera cependant que l’évaluation de l’annuité équivalente dépend du taux d’actualisation retenu, et comporte donc une hypothèse qu’il convient de justifier soigneusement.
Il faudra considérer l’évolution des coûts de réfection et tenir compte de la réduction du coût de maintenance procurée par la modularité du logiciel.
Au total, on peut résumer les résultats ci-dessus en associant au logiciel un coût de production, un coût de maintenance en pourcentage du coût de production, et une durée de vie. En procédant ainsi, on efface bien sûr toute trace de la croissance tendancielle du coût de maintenance qui a servi de fondement au calcul de la durée de vie ; cette simplification se justifie par le fait que l’entreprise utilise simultanément des logiciels d’âges divers, et que le coût de maintenance unitaire d’ensemble est une moyenne des coûts de maintenance de ces logiciels.

Cycle de développement (logiciel)

Génie logiciel