الاثنين، 4 أبريل 2016

Les classes connectées créent du lien entre les élèves mais aussi avec les parents



RESEAUX SOCIAUX – Blog ou compte Twitter? Certains établissements et instituteurs n’hésitent pas à se lancer dans l’aventure numérique. Un moyen ludique pour les parents de suivre la scolarité et les projets de leurs enfants.

Svoir ce qui se passe en classe est le rêve de tout parent qui se respecte. Grâce aux réseaux sociaux, certainsinstituteurs, à l’image de Myriam Collet, en charge de la classe des petites sections de l’école maternelle de Ferdinand Buisson à Grenoble, ont réalisé leur rêve. Via le blog Sipapasavait, lancé en septembre 2012, l’enseignante relate des journées de classe et la progression des programmes, à raison d’une à deux fois par semaine.
«Ce blog permet aux parents de voir leurs enfants en situation, consulter ce que nous faisons et comprendre le système éducatif français», énonce Myriam Collet, ancienne enseignante de l’espace passerelle à Saint-Martin-d’Hères, qui accueillait les familles en classe. «C’est la continuité de ce que j’ai fait là-bas», ajoute-t-elle. À l’arrivée, tout le monde y trouve son compte. «Il y avait une vraie attente. À la fin de l’année, via un questionnaire, ce blog a été jugé utile à 100% par les parents», affirme-t-elle. L’expérience a donc été renouvelée pour cette année scolaire. «Ce blog est un véritable outil pour tous avancer dans le même sens», poursuit-elle.

Des élèves demandeurs

Le blog n’est pas le seul moyen de communiquer sur ce qu’il se passe à l’école. C’est ce que prouve le compte Twitter @crotenaycycle3. Une initiative d’Amandine Terrier, institutrice de CM2 à l’école primaire de Crotenay. Dans ce village de 600 habitants du Jura, l’aventure numérique commence en mai 2010, à l’occasion d’une sortie de classe à Paris. Une première dans l’Education nationale.
«Le but était de raconter aux parents comment nous préparions notre déplacement. Puis, une fois sur place ce que l’on voyait, en postant des tweets et des photos», raconte Amandine Terrier. Une charte avait également été rédigée par les élèves pour réglementer et définir ce qu’ils pouvaient publier ou non. Car il s’agit d’un compte de classe sur lequel ils se connectent «collégialement», toujours «en respectant les règles du net», ajoute-t-elle.
L’expérience sur le réseau social est un succès. «À la rentrée suivante, les enfants m’ont demandé: “Maîtresse, quand est-ce qu’on retwitte?”». Dès lors, l’institutrice décide de continuer à se servir du compte, avec le soutien de l’inspecteur de circonscription.
Désormais, à chaque rentrée, une réunion d’information se tient pour expliquer cette démarche aux parents, en présence de l’enseignante et d’un animateur informatique. «C’est important, car au début il y a toujours quelques réticences», confie Amandine Terrier. Mais au final, les parents saisissent le double intérêt de la démarche : «Ils peuvent suivre la scolarité de leurs enfants et mieux appréhender l’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux à la maison.»

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