الاثنين، 29 أغسطس 2016

LE TRIANGLE DES BERMUDES CACHE-T-IL UN MYSTÈRE ?


Si l'on exclut la possibilité d'une coïncidence (ça existe !) ou d'un biais statistique (non encore repéré) dans l'estimation du phénomène, des raisons physiques pourraient expliquer le mystère. Mais celui-ci a la peau dure...

Une chose est sûre : le triangle des Bermudes est l'un des lieux maritimes les plus fantasmés de la planète. Cela depuis qu'un journaliste américain, Vincent Gaddis, l'a pointé en 1964 sur une carte.

Selon ce passionné de phénomènes paranormaux, une zone de l'océan Atlantique - délimitée par San Juan (Porto Rico), Miami et l'archipel des Bermudes - aurait été le théâtre de moult disparitions inexpliquées, à l'instar de celle de l'USS Cyclops en 1978, un navire charbonnier de l'US Navy, ou de l'USS Insurgent, le 22 juillet 1800, tous deux disparus mystérieusement avec leur équipage, selon Gaddis.

Des flatulences océaniques...

Il n'en fallait pas plus pour que la légende soit en marche. Extraterrestre, trou noir, distorsion du champ magnétique, monstre marin, tout a été envisagé pour expliquer ces mystérieuses disparitions... Si disparitions il y eut à cet endroit précis - car pour être en certain, il faudrait sonder les fonds qui, ici, s'avèrent hélas trop profonds pour s'en assurer.
Reste que, selon des géologues, des bateaux pourraient effectivement disparaître dans cette région... en raison de flatulences océaniques.

Le dégazage de méthane en question

Ce n'est pas une plaisanterie : sous ce nom se cachent des émanations de méthane, dégazées par le plancher océanique. De fait, la matière organique enfouie dans les sédiments marins rejette du méthane, lequel migre vers la surface, jusqu'à atteindre l'eau ; or, à son contact, il se fait piéger sous forme d'hydrates. Ainsi piégé dans cette gangue d'eau, le méthane ne peut pas s'échapper.
Oui, mais que de grandes quantités de méthane dégazent tout à coup, voilà qui diminuerait localement la densité de l'eau, réduisant d'autant la poussée d'Archimède. Résultat : des bateaux pourraient brutalement couler à pic. L'hypothèse est théoriquement plausible car le brusque dégazage de méthane dépend d'une légère variation des conditions de température et de pression.

La question reste entière

Par exemple, par 600 m de fond, un hydrate de méthane reste stable dans une eau à 7 °C, mais il devient instable à 8 °C. Or, le réchauffement climatique a augmenté la température de l'eau depuis les années 1960... Sans même parler d'une diminution du niveau des mers (modifiant ainsi la pression) ou encore d'un mouvement sismique, voilà qui pourrait donc élucider le mystère du triangle des Bermudes.
Seul problème (mais de taille...) : la zone semble malgré tout trop profonde et la matière organique insuffisante pour libérer une quantité telle de méthane que les navires croisant dans les parages seraient aussitôt entraînés par le fond. La légende peut donc continuer




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