En matière d’éducation, l’engouement pour les palmarès n’est plus à démontrer. Tous ceux qui trépignent en attendant la prochaine livraison, promise en décembre, de l’enquête internationale PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves à 15 ans) en auront pour leur compte en découvrant le dernier-né des classements des systèmes éducatifs.
Il n’apporte pourtant pas de bonne nouvelle pour la France. L’indicateur dit « des Bernardins » proposé jeudi 23 juin, à Paris, par le Collège du même nom – un « lieu de dialogue et de réflexion avec la société civile » dépendant du diocèse de Paris –, place l’école française à la 25e place parmi les 34 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
« Les données, issues de PISA et de l’Unesco, ne sont pas nouvelles ; c’est leur exploitation et la démarche qui le sont », souligne Bernard Hugonnier, ex-expert de l’OCDE devenu le co-directeur du séminaire « Ecole et République » qui, deux années durant, a rassemblé une trentaine d’experts de l’éducation au Collège des Bernardins pour accoucher de ce classement.
« La question est de savoir si la qualité d’un système éducatif peut vraiment relever uniquement des performances moyennes des élèves, reprend-il, ou s’il ne faut pas...
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