الخميس، 11 يناير 2018

Le bac nouvelle formule : moins d’épreuves et un grand oral



Pour dessiner les pistes d’une réforme du baccalauréat, il fallait bien un marathon d’entretiens. Durant un mois, du 13 novembre au 13 décembre, tous les acteurs du monde éducatif se sont succédé au ministère de l’éducation nationale dans le bureau de Pierre Mathiot, ex-directeur de Sciences Po Lille, chargé par le gouvernement de trouver la formule magique. Avec plusieurs objectifs : « Simplifier l’organisation de l’examen », « restaurer sa crédibilité », « affirmer sa fonction de levier vers l’enseignement supérieur », selon la lettre de mission reçue du ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer.
Deux ingrédients de cette formule sont connus depuis six mois : moins d’épreuves terminales, davantage de contrôle continu, a promis le candidat Macron durant la campagne. Le calendrier, lui, a été fixé par le premier ministre, Edouard Philippe, dans son discours de politique générale, en juillet : le bac « nouvelle version » doit voir le jour en 2021.
Au sortir d’une centaine d’entretiens, quatre épreuves terminales sont en train de prendre forme. Deux auraient lieu en juin : un écrit de philosophie, reconnue comme discipline « universelle », et un grand oral mêlant plusieurs disciplines. Aux lycéens de choisir les deux autres épreuves, dites de « spécialité », qui auraient lieu au printemps pour compter dans la phase d’admission dans l’enseignement supérieur.
Parcours « à la carte »
Voilà pour les quatre « majeures ». Toutes les autres matières – des « mineures » – seraient évaluées en cours d’année. Des épreuves « anonymes » et « nationales » sont envisagées, plutôt qu’un simple contrôle continu qu’enseignants et lycéens rejettent en nombre, au nom d’une « rupture d’égalité ». Pas de changement prévu, en revanche, pour les épreuves anticipées de français : elles interviendraient toujours en classe de première.
Dans une école où l’oral est souvent cantonné aux langues et aux options,...

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