Comment procèdent les collèges qui mettent en place des programmes visant à améliorer le bien -être des élèves et des adultes ? Quels types d'actions sont mises en place ? Avec quels résultats ? Le petit livre de Christian Garcia et Caroline Veltcheff, publié avec le soutien de la Mgen, fait très concrètement le point sur des pratiques méconnues qui changent la vie de tous.
Quand on pénètre dans le collège Sonia Delaunay de Paris 19ème, la première chose que l'on voit c'est un dessin qui souhaite la bienvenue. Ce n'est pas par hasard. Le principal, Christian Garcia, a co-écrit avec Caroline Veltcheff l'ouvrage "Oser le bien-être au collège". Muté tout droit du Mexique dans ce collège Rep+ parisien, il y a importé ce qu'il avait découvert outre-Atlantique : l'importance de la relation personnelle avec les élèves et les familles. La volonté de prendre en compte le bien-être des élèves et aussi des adultes. Un exercice de pacification dont il nous livre quelques secrets...
Que sait-on du bien-être perçu par les élèves à l'école ? Qu'est ce qui l'influence ? Quelles conséquences a-t-il ? Un rapport de recherche du Cren (Etude BE-Scol 2, Université de Nantes) apporte un nouvel éclairage sur ces questions. Original, il s'agit d'une étude longitudinale qui suit sur plusieurs années un millier d'élèves du primaire et du collège, ainsi que des enseignants et personnels de direction, sur plusieurs années. Agnès Florin, co auteure du rapport avec Philippe Guimard, Fabien Bacro, Séverine Ferrière et Tiphaine Gaudon ville, fait le point sur les apports de cette recherche.
"Contre le nihilisme (du djihad) l'école peut développer chez les élèves ce qui permet justement de se penser come l'auteur de sa vie". Dans la revue Projet, Denis Meuret, professeur émérite en science de l'éducation, signe un bel article sur l'éducation à la fraternité. Ce sujet nous avait paru s'imposer il y a un an quand le Café pédagogique avait organisé la 1ère Journée de la Fraternité à l'École. Denis Meuret nous donne l'occasion de revenir de façon très concrète sur cette urgence.
Docteur en sociologie et en psychologie, maître de conférences à l’Université du Maine au Mans, Omar Zanna (1) a notamment publié Apprendre à vivre ensemble en classe (Dunod, 2015) et a coordonné l’ouvrage Corps et climat scolaire (Revue EPS, avec C Veltcheff et P-Ph Bureau, 2016). Il défend la nécessité d'éduquer à l'empathie dans une école qui accueille un public de plus en plus hétérogène où, pour bien apprendre, il faut savoir vivre ensemble.
Le « mieux vivre » et « le mieux être » sont possibles à condition que l’élève se transforme, s’émancipe. Le rôle de l’enseignant est indispensable dans ce processus, notamment en s’intéressant au langage corporel de l’élève, véritable témoin de son rapport à l’école. Ghislain Carlier, Professeur émérite à l’université catholique de Louvain, au sein de laquelle il a enseigné, durant 42 ans, dans le cadre de la formation initiale et continue des enseignants. Il s’est notamment intéressé au plaisir d’enseigner et à la transmission de cette passion.
Tout enseignant ayant connaissance de la maltraitance d'un élève ou d'un danger potentiel danger doit le signaler. Mais en pratique dans quel cas convient-il d'agir ? Et comment ? Vous avez été nombreux à poser vos questions à l'Autonome de solidarité lors d'un tchat le 18 juin. Les réponses sont en ligne et peuvent vous aider à faire face aux situations de la vie quotidienne.
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