Le président français, François Hollande, a insisté vendredi 8 juillet à son arrivéeau sommet de l’OTAN sur le fait que la Russie n’était ni un « adversaire » ni une« menace ». « L’OTAN n’a pas du tout vocation à peser sur les relations que l’Europe doit avoir avec la Russie ; et pour la France, la Russie n’est pas un adversaire, n’est pas une menace », a-t-il déclaré à des journalistes.
Cette déclaration précédait de peu un rendez-vous très attendu entre les vingt-huit chefs d’Etat et de gouvernement membres de l’OTAN, qui se retrouvent pour un sommet à Varsovie, vendredi et samedi, afin d’asseoir un peu plus leur présence militaire dans l’est de l’Europe ; un message clairement adressé à la Russie de Vladimir Poutine.
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Crise en Ukraine
Nombre de pays de l’OTAN considèrent que la Russie, qui a annexé la Crimée et est accusée de soutenir la rébellion séparatiste dans l’est de l’Ukraine, constitue une menace directe pour leur sécurité. Dans une tribune publiée vendredi dans leFinancial Times, le président américain, Barack Obama, insiste aussi sur la« menace » que « l’agression » russe en Ukraine représente pour « notre vision d’une Europe en paix ».
« La Russie est un partenaire qui, c’est vrai, peut parfois, on l’a vu en Ukraine,utiliser la force. Nous l’avons condamné quand il s’est agi de la Crimée – et nous cherchons (…) à trouver une solution pour la crise en Ukraine », a ajouté François Hollande.
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