Tlemcen : publication d’un livre « De Tlemcen, Allée des Sources à Khemis, vallée des Béni Snous », de Zehor Lemkami Kahia Tani.
Par Gadiri Mohammed
Le livre de Mme Zehor Lemkami Kahia Tani « de Tlemcen, Allée des Sources à Khémis, vallée des Béni Snous » de 243 pages est un témoignage d’une époque vécue.
Préfacé une mémoire ardente tournée vers l'avenir par Maammar Benguerba ancien cadre de la Nation et ancien ministre, dira, en décrivant « le parcours d'une vie d'une patriote irréductible, redoutable, cela relève de la gageure. Le défi est somptueusement relevé en offrant une véritable fresque avec un style et une facilité de la narration remarquables ».
Ce livre comporte un avant- propos en évoquant avec émotion sa prime jeunesse à Tlemcen sa ville natale avec quelques souvenirs vécus ou ressentis, le récit d'une enfance
le ramadhan, fêtes et traditions sorties champêtres, les colonies de vacances, et le 1er novembre 1954 arrive, le déclenchement de la Révolution, au Maroc: le refuge, les Khatib du Maroc, le mariage, l'indépendance de l'Algérie, l'emploi à la bibliothèque nationale, la bibliothèque de l'Institut d'études politiques, les vacances voyages et découvertes, la carrière de Mohammed, la vie de retraitée,
L'auteur de l'ouvrage Zehor Lemkami Kahia Tani a indiquée qu'elle a tenue à « partager ses souvenirs, sa mémoire avec ses chers lecteurs pour comprendre comment la Révolution est née et enfanté dans la douleur, ainsi que le sérieux dont chaque algérien des générations 20 et 30, à faire preuve pour son aboutissent et sa réalisation, elle a permis un vrai brassage de la population d'Est à l'ouest, du Nord au Sud, du monde rural à la vie citadine, de Tlemcen jusqu’à Béni Snous. C'est à présent ma mission auprès de mes enfants et de mes petits- enfants.
Elle a ajoutée la description, parfois dans « le détail de la beauté de notre ville, de notre pays, de nos merveilleux paysages dont on a hérité et qu'il faut absolument préserver, était à mon sens nécessaire pour nos jeunes générations. Ainsi que la description de notre culture, de nos coutumes, de nos vêtements de jadis, de nos repères qui font de nous ce que nous sommes tous, Algériens avant tout. J'en appelle ici à la jeunesse de conserver l'héritage matériel et immatériel légué par nos ancêtres, de ne jamais perdre son identité ».
Aussi, il faut honorer ce pays qui a tant souffert en lui redonnant son « vrai visage, en respectant les forêts, les espaces verts, en disciplinant les plus agités qui refusent la propreté et font de ce pauvre pays une décharge à ciel ouvert ».
Elle a souligné que « les générations actuelles et futures ne devraient jamais oublier ce que leur ont laissé les générations qui avaient tout sacrifié pour acquérir la liberté. Pour protéger cette liberté, née du sacrifice de tous nos Chouhadas, ils devraient construire leur pays solidement sur tous les plans et avant tout apprendre à vivre ensemble comme l'avaient fait souvent anonymement tous ceux qui avaient combattu le colonialisme français. Mon espoir est de voir que le frein qui empêche l'Algérie d'avancer soit levé et que le peuple épanoui et responsable jouisse de la liberté dont il a rêvé » et « Je pense et je crois profondément que c'était là le principal message de nos martyrs tombés aux champs d’honneur».
GADIRI Mohammed
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق